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Activités du chapitre

Ce site a été réalisé par Mme et Mr ESTHER

Introduction

L’espèce humaine est un élément parmi d’autres de tous les écosystèmes qu’elle a colonisés. Elle y vit en interaction avec d’autres espèces (parasites, commensales, domestiquées, exploitées).

Dans la forêt, l’Homme exploite les ressources en bois et modifie les écosystèmes. Notre espèce tire des avantages de nombreux écosystèmes mais doit apprendre à mieux les gérer pour que ces bénéfices soient pérennes.

Problématique

Quelles sont les caractéristiques de l’écosystème forestier en France et comment les forêts françaises sont-elles gérées ?

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I – Les services écosystémiques forestiers et l’Homme

I1 – Sous titre

Dans la forêt, l’Homme exploite les ressources en bois et modifie les écosystèmes. Ces actions peuvent être néfastes, par exemple, en favorisant l’érosion des sols à certains endroits (échelle locale) ou en introduisant des espèces invasives (échelle locale ou globale).

Beaucoup d’écosystèmes mondiaux sont impactés, avec une perte mondiale de biodiversité et des conséquences néfastes pour les activités humaines (diminution de la production, pollution des eaux, développement de maladies…).

Pourtant, l’humanité tire un grand bénéfice de fonctions assurées gratuitement par les écosystèmes : ce sont les services écosystémiques . Ils se déclinent en 3 (ou 4) catégories :

  • Services d’approvisionnement (bois, champignons, pollinisation, fruits et graines …)
  • Services de régulation (dépollution de l’eau et de l’air, lutte contre l’érosion, les ravageurs et les maladies, recyclage de matière organique, fixation de carbone…)
  • Services de culture (récréation, valeur patrimoniale…).

Les services d’un écosystème sont gratuits mais dégrader un écosystème entraine des coûts (traitement des eaux plus couteux, impact du réchauffement climatique plus fort, coût lié à l’érosion et aux éboulements…). Un regard économique sur nos écosystèmes permet ainsi de mieux comprendre leur valeur et dans certains cas, cela permet de mieux les protéger.

La santé humaine dépend en particulier de celle des écosystèmes qui nous environnent.

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II – La gestion raisonnée des forêts par l’Homme

La connaissance scientifique des écosystèmes (l’écologie) peut permettre une gestion rationnelle des ressources exploitables, assurant à la fois l’activité économique et un maintien des services écosystémiques.

L’ingénierie écologique est l’ensemble des techniques qui visent à manipuler, modifier, exploiter ou réparer les écosystèmes afin d’en tirer durablement le maximum de bénéfices (conservation biologique, restauration ou compensation écologique, …).

A travers différentes recommandations de gestion des forêts, nous allons comprendre le sens des conseils donnés (aux propriétaires de forêts, aux promeneurs, aux associations) autour de la forêt. Les différents exemples sont tirés de notre forêt d’étude, la forêt de l’Hautil.

Recommandation 1 : Favoriser la diversité des essences d’arbres au sein d’une forêt

Selon le milieu forestier ou le type d’arbre, la diversité des espèces observées varie. Plus le nombre d’espèces est important, plus l’écosystème peut résister aux perturbations et apporter un nombre élevé de services écosystémiques. Favoriser la biodiversité dans une forêt est donc conseillé.

Tableau montrant la richesse spécifique (le nombre d’espèces de petits organismes observés) selon le type d’arbres au sein d’une forêt

Source : Ministère de la région Wallone : « Normes de gestion pour favoriser la biodiversité dans les bois soumis au régime forestier

*phytophage : qui se nourrit de végétaux.

* lignicole : qui vit dans le bois des arbres.

* cavernicole : qui vit de façon quasi permanente dans les grottes, galeries souterraines et les habitats

obscurs et humides

* mycorhizien : champignon associé à une plante au niveau de ses racines. Cette symbiose permet

un meilleur développement de chacun des deux organismes.

*épiphyte : qui vit sur d’autres organismes (généralement des arbres), en s’en servant comme

d’un support et sans les parasiter.

*floricole : espèce qui vit ou se nourrit sur les fleurs, souvent pollinisatrice.

*saprophage : qui se nourrit de matière organique en décomposition.

Recommandation 2 : Maintenir des zones de bois morts au sein d’une forêt

Dans la forêt de l’Hautil, de nombreux arbres morts, debout ou couchés, sont visibles. Certains sont même valorisés par des panneaux pédagogiques. La forêt de l’Hautil est entretenue et leur présence relève d’un choix.

« Les arbres âgés, en particulier s’il présentent des cavités, constituent des habitats importants pour de nombreuses espèces (chauves-souris, chouettes…). C’est également le cas des arbres morts et du bois tombé au sol, dans lesquels se développent champignons, lichens et populations d’insectes.

Maintenir au sein des peuplements quelques vieux arbres de faible qualité sylvicole, ainsi que du bois mort au sol est donc extrêmement positif pour de nombreuses espèces animales et végétales et ne nécessite aucune intervention ou investissement supplémentaire de la part du propriétaire. » Source : ONF

Graphique montrant le nombre d’espèces observées selon le type d’habitats au sein d’une forêt

Recommandation 3 : Contrôler le gibier au sein d’une forêt

                Le gibier présente des avantages de biodiversité, de valeur culturelle et de valeur économique liée à la chasse mais il peut provoquer des déséquilibres d’une forêt (perte de régénération) s’il est mal géré. Une bonne connaissance de la situation d’une forêt permet de maintenir les avantages des gibiers sans provoquer leurs conséquences négatives.

Au XIX siècle, les forêts françaises ont été gérées en quasi absence de grands herbivores, dans un contexte de limitation du droit de pâturage du bétail en forêt, et de démocratisation du droit chasse suite à la Révolution. Depuis un quart de siècle, les populations de grands gibiers ont fortement augmenté. Dans les espaces ruraux marqués par la déprise agricole et les politiques de reboisement de l’après-guerre, cerfs, chevreuils, et sangliers disposent désormais de ressources alimentaires en quantité et qualité suffisantes. La gestion forestière doit être composée avec celle du grand gibier. Dans de nombreux territoires, l’équilibre entre les espèces de grand gibier et les essences forestières est rompu.

Une population de grand gibier peut très bien se trouver à un niveau raisonnable à l’échelle d’un massif,. Néanmoins si celui-ci est majoritairement constitué de peuplements adultes, les individus auront tendance à se concentrer dans les parcelles qui leur sont favorables (jeunes plantations, régénérations naturelles) et conduiront ainsi à des dégâts pouvant mettre en péril le renouvellement des peuplements forestiers. A l’inverse une population animale peut provoquer peu de déprédation quand le milieu où elle se trouve offre une capacité d’accueil adéquate. C’est pourquoi il est nécessaire de prendre en compte la relation qui lie l’espèce animale et le milieu dans son intégralité.

L’ONF doit également veiller à la gestion durable de la forêt communale. Pour cela, il porte attention à l’équilibre forêt-gibier, et les propositions de plan de chasse qu’il fait au Préfet lors des commissions départementales de la chasse et de la faune sauvage au nom des communes visent au maximum au maintien de cet équilibre, ou à son rétablissement lorsqu’il est compromis par une surabondance de gibier.

Source : federation@communesforestières.org

Recommandation 4 : Restauration d’une zone malade au sein d’une forêt

                Lors de maladies se répandant dans une forêt, des solutions de coupes peuvent être proposées. Ainsi, la forêt de l’Hautil est actuellement concernée par la maladie de l’encre de ses châtaigniers.

« Forêt départementale depuis 1992, la forêt de l’Hautil s’étend sur les communes de Boisemont et Jouy-le-Moutier. 135 hectares sont propriétés du Département du Val d’Oise, dominée par le châtaignier. Cette forêt qui accueille 40.000 visiteurs par an, dispose de sources et de zones humides. Des aménagements, des études scientifiques et naturalistes y sont réalisées tous les ans pour préserver sa biodiversité.

Elle est gérée grâce à un document de gestion durable de la forêt, établi et mise en œuvre avec l’O.N.F pour la période de 2011-2030

Ce document prévoit les différents types de coupes nécessaires sur certaines parcelles en fonction d’objectifs définis (mise en sécurité, amélioration de la biodiversité des peuplements, adaptation au changement climatique, etc… ).

Depuis 2017, plusieurs parcelles sont passées en coupe dite de « régénération ». Une coupe rase de l’ensemble des châtaigniers dépérissant des parcelles sera réalisée (ils sont atteints de la maladie de l’encre).

A cette occasion la destination des parcelles va changer : 

Le Département a donc prévu un reboisement en essences de diversification durant l’hiver 2018/2019.

  • 80 % de Chênes sessiles
  • 20 % d’essences d’accompagnement : Alisiers torminal ou Merisiers fruitiers forestiers favorables à l’accueil de la biodiversité »

Source : un citoyen candidat à Cergy, https://alexandre-pueyo.fr

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Titre 3 du chapitre

III1 – Sous titre

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III2 – Sous titre

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III3 – Sous titre

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Titre 4 du chapitre

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Voici quelques exemples possibles de sujets de bac sur ce chapitre :

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