Plan du chapitre

Cours et ressources imprimables

Ce site a été réalisé par Mme et Mr ESTHER

Introduction

La puberté correspond à la dernière étape de formation de l’appareil reproducteur : le déclenchement de sa fonctionnalité, c’est-à-dire sa capacité à produire des gamètes et à procréer.

A partir de 12-14 ans chez les garçons (peut être plus tardif), des caractères sexuels secondaires apparaissent aussi comme le développement des organes génitaux, la mue, le développement musculaire et une pilosité plus importante.

A partir de 10-12 ans chez les filles (peut être plus tardif), des caractères sexuels secondaires (c’est-à-dire qui se forment dans un 2ème temps de la vie de l’individu) apparaissent. Ainsi, le développement des organes génitaux et des seins, l’élargissement du bassin (préparation à une grossesse éventuelle) et une pilosité plus importante s’accompagne de la mise en place d’un cycle menstruel marqué par des règles.

Lors de la puberté, l’organisme acquiert la capacité à produire des gamètes : des ovocytes chez les filles et des spermatozoïdes chez les garçons. Ces capacités nécessitent un fonctionnement synchronisé de plusieurs organes chez les individus.

Problématique

Comment fonctionnent les appareils reproducteurs de l’homme et de la femme ? Comment est régulé/contrôlé leur fonctionnement ?

Ce site a été réalisé par Mme et Mr ESTHER

I – Le fonctionnement de l’appareil reproducteur masculin

A – Organisation et fonctionnement l’appareil reproducteur masculin

Chez l’homme, la production de spermatozoïdes (= spz) débute à la puberté et se prolonge jusqu’à la fin de sa vie. On parle de fabrication continue. La production des spermatozoïdes se fait dans les tubes séminifères situés dans les testicules (voir photographie et fiche TP pour coupe de testicules légendée).

B – Régulation du fonctionnement des testicules

Les testicules, en plus de leur fonction de synthèse des spermatozoïdes, produisent une hormone : la testostérone. Cette hormone est produite par les cellules de Leydig, situées entre les tubes séminifères.

Les tubes séminifères possèdent des récepteurs à la testostérone. Cette hormone stimule la production des gamètes, qui est sensible à la température. La testostérone est aussi responsable du développement des caractères sexuels secondaires pendant la puberté et de leur maintien tout au long de la vie adulte.

Avant la puberté, la concentration en testostérone sanguine est faible voire nulle, puis elle augmente pendant la puberté et se stabilise chez l’adulte.

Le cerveau joue aussi un rôle dans le fonctionnement de l’appareil reproducteur masculin. En effet, La sécrétion de testostérone dépend des concentrations sanguines en LH (Hormone Lutéinisante) et FSH (Hormone Folliculo-Stimulante), qui sont produites de façon constante. Une augmentation de leur concentration entraine une augmentation de la testostéronémie (de même, une chute entraine une chute).

               – LH stimule les cellules interstitielles donc la sécrétion de testostérone en est dépendante.

               – FSH stimule directement la production des spermatozoïdes.

Les hormones LH et FSH sont produites par une glande du cerveau : l’hypophyse. Celle-ci est contrôlée par une autre hormone, la GnRH, libérée par l’hypothalamus.

Document 2 – Schéma montrant le fonctionnement des testicules et leur contrôle par le cerveau

(à savoir faire par coeur)

Remarque sur le schéma : Les flèches représentent les hormones, depuis leur lieu de production vers leurs organes cibles. L’épaisseur de la flèche est proportionnelle à la quantité d’hormone en concentration dans le sang.

Une petite vidéo complémentaire :

Ce site a été réalisé par Mme et Mr ESTHER

II – Le fonctionnement de l’appareil reproducteur féminin

A – Organisation et fonctionnement de l’appareil reproducteur féminin

Chez la femme, le fonctionnement de l’appareil génital débute à la puberté et se termine à la ménopause. Ce fonctionnement présente un caractère cyclique qui concerne plusieurs organes. Par convention, le 1er jour du cycle débute au 1er jour des règles. Un cycle a en moyenne une durée de 28 jours dans l’espèce humaine.

Les modifications des ovaires et de l’utérus sont coordonnées ce qui peut permettre l’implantation éventuelle d’un embryon.

En absence de fécondation, au début du cycle, au niveau de l’utérus, la muqueuse utérine est éliminée en quelques jours : ce sont les règles ou menstruations. Puis tout au long du cycle, la muqueuse utérine ou endomètre s’épaissit.           

Au niveau du col de l’utérus, un mucus appelé glaire cervicale évolue aussi le long du cycle. Cette glaire cervicale présente un maillage serré pendant les phases folliculaire et lutéinique alors que son maillage est relâché pendant la fenêtre d’ovulation. Ainsi, les spermatozoïdes peuvent traverser cette barrière seulement en période ovulatoire.

A chaque cycle ovarien, l’événement majeur est la libération d’un gamète femelle : l’ovocyte, dans une trompe. Cet ovocyte résulte du développement folliculaire.

Pendant la phase folliculaire (avant l’ovulation), plusieurs follicules primaires se développent et deviennent cavitaires. Un seul des follicules, dit dominant, finira sa maturation tandis que les autres dégénèrent. Le follicule correspond à un ensemble de cellules contenant l’ovocyte. Cette phase dure 12 à 18 jours. L’augmentation progressive de la taille des follicules en croissance est à l’origine de la concentration croissante en œstrogènes.

Aux environs du 14ème jour du cycle, un follicule mûr (dit de De Graff) éclate et libère l’ovocyte dans la trompe de Fallope : c’est l’ovulation. Pendant la phase lutéinique (après l’ovulation), le follicule rompu lors de l’ovulation se referme et se transforme en corps jaune qui fonctionne quelques jours et dégénère en absence de fécondation. le corps jaune produit en grande quantité des œstrogènes (ce qui maintient la stimulation du développement de l’utérus) et de la progestérone (qui renforce l’action des œstrogènes et empêche la contraction de l’utérus).

Document 4 – Schéma bilan de la régulation hormonale chez la femme

Des petites vidéos complémentaires :

B – Régulation du fonctionnement de l’appareil reproducteur féminin par le cerveau

Chez la femme aussi, l’hypophyse produit 2 hormones : FSH et LH, produites de manière cyclique.

La FSH (Folliculo Stimulante Hormone) amène le follicule ovarien à maturité et stimule donc la sécrétion des œstrogènes. Cette hormone intervient surtout durant la phase folliculaire.

La LH (Hormone Lutéale) déclenche l’ovulation et provoque la transformation du corps jaune à partir du follicule ayant expulsé son ovocyte (= follicule rompu). Le pic de LH est nommé décharge ovulante car il déclenche l’ovulation.

L’hypothalamus contrôle l’hypophyse par le biais d’une neurohormone : la GnRH.

Document 5 – Schéma montrant le fonctionnement de l’appareil génital féminin et son contrôle par le cerveau   (à savoir faire par coeur)

Ce site a été réalisé par Mme et Mr ESTHER

Conclusion

A partir de la puberté, chez les hommes et les femmes, le cerveau libère des hormones qui vont se fixer sur des organes cibles, ici des organes génitaux, et déclencher une action. Ces organes (testicules ou ovaires) vont alors produire des hormones sexuelles et des cellules reproductrices. La communication entre ces organes par les hormones est essentielle pour assurer un bon fonctionnement des appareils reproducteurs.

La maitrise de la reproduction et de la sexualité humaine que nous étudierons dans un chapitre suivant nécessite une compréhension fine de la mise en place des organes reproducteurs et de leur fonctionnement.

Ce site a été réalisé par Mme et Mr ESTHER

Ce site a été réalisé par Mme et Mr ESTHER