Plan du chapitre

Cours et schémas

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Deux vidéos d’accompagnement pour revivre le cours !

Les activités du chapitre

Activité 1 – Le changement climatique et la dispersion des espèces terrestres

Correction de l’activité 1

La vidéo et la correction :

Activité 2 – Réduire les GES et les stocker

Correction de l’activité 2

Activité 3 – Climats et CO2

Introduction

Depuis 30 ans, les scientifiques de différentes spécialités (climatologie, géologie, biologie, économie, sociologie, etc.) travaillent en collaboration pour comprendre l’évolution actuelle du climat et cherchent à établir des consensus scientifiques pour éclairer les choix des décideurs politique. Le GIEC (Groupe d’experts Intergouvernemental sur l’Evolution du Climat, IPCC en anglais) est un exemple de cette dynamique de recherche internationale ; ce groupement de plus de 2500 experts publie régulièrement des rapports scientifiques sur les différentes thématiques du changement climatique.

Les alertes des scientifiques sur le changement climatique ont longtemps été ignorées ou remises en question. Depuis les années 2000-2010, on constate une prise de conscience collective et politique.

A lire :

https://archive.ipcc.ch/pdf/assessment-report/ar5/wg2/ar5_wgII_spm_fr.pdf

Problématique

Quelles sont les conséquences du réchauffement climatique actuel ? Comment s’informer et agir face à ces changements  ?

Ce site a été réalisé par Mme et Mr ESTHER

I – Les impacts du changement climatique sur les écosystèmes et les sociétés humaines

Les climatologues réalisent des modélisations de l’évolution climatique d’ici 2100. Elles décrivent l’évolution de la température en fonction des forçages climatiques liés aux émissions de gaz à effet de serre (GES). Ces modélisations reposent sur une connaissance de plus en plus précise du fonctionnement du système climatique (voir cours de TES, T1Chap2).

En se basant sur ces modélisations, les scientifiques de différentes spécialités anticipent les impacts du changement climatique à différents niveaux : sur les écosystèmes, sur les agrosystèmes et sur les sociétés humaines.

I1 – Les conséquences sur la biodiversité

Les activités humaines sont directement à l’origine de l’effondrement de la biodiversité mondiale. Les principales causes identifiées sont la destruction d’espaces naturels, la dispersion de polluants chimiques (engrais, pesticides, polluants industriels…), l’introduction d’espèces invasives et la surexploitation des milieux de vie. On peut mesurer cette diminution de la biodiversité (voir TES – T3Chap1) pour mieux la comprendre et mettre en œuvre des actions préventives.

Le réchauffement climatique amplifie cette crise biologique en modifiant le biotope (ensemble des paramètres physico-chimique du milieu). Pour ne donner que quelques exemples, le réchauffement climatique, engendre une hausse des températures, une modification de la saisonnalité, une modification des courants marins, une acidification des océans, etc.

Les changements climatiques modifient également la répartition des biomes (aire de répartition biologique). Certaines espèces voient leur aire de vie modifiée et se retrouvent en compétition avec d’autres espèces ou mises en présence de nouveaux prédateurs/parasites.

Les capacités à survivre et à se reproduire de nombreux êtres vivants sont affectées, ce qui provoque une baisse rapide des effectifs des populations.

La rapidité du changement climatique n’est pas compatible avec les processus évolutifs/adaptatifs du monde vivant. Si certaines espèces profiteront de ce changement, les biologistes estiment qu’un très grand nombre d’espèces est menacé d’extinction.

I2 – Les conséquences sur les sociétés humaines

Le premier aspect à prendre en compte est lié à l’agriculture qui permet aux sociétés humaines de se nourrir.

Bien qu’une plus forte concentration atmosphérique en CO2 soit favorable à la production de biomasse, l’augmentation des évènements climatiques/météorologiques extrêmes conduisent globalement à une baisse des rendements agricoles, de la foresterie et de l’élevage. Par ailleurs, le changement climatique affecte la surface des terres fertiles et cultivables :

  • Elévation du niveau marin ;
  • Désertification ;
  • Diminution de la qualité des sols (lessivage par les précipitations, salinisation de certains sols) ;

Enfin, les scientifiques observent une augmentation des dégâts causés par des ravageurs (parfois des espèces invasives) et les microorganismes pathogènes.

Un autre aspect du réchauffement climatique  sur les sociétés humaines  est l’augmentation des catastrophes naturelles liées aux phénomènes climatiques/météorologiques : sécheresses, incendies, canicules, inondations, etc.  Lors de certaines canicules, la santé humaine est directement mise en jeu car elles favorisent la déshydratation, l’hyperthermie, des troubles cardio-vasculaires et respiratoires.

Enfin, il faut garder en tête que l’effondrement de certains écosystèmes a des conséquences sur les sociétés humaines. Les écosystèmes fournissent des « services écosystémiques » (voir Thème 2, Première spécialité SVT) dont la dégradation impacte directement les sociétés : diminution des capacités de filtration de l’eau, diminution de la pollinisation, moindre apport de ressources, diminution de la régulation des parasites/pathogènes, etc.

Comment agir sur le changement climatique et ses conséquences ?

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II – Atténuation, adaptation et réchauffement climatique

Le GIEC préconise différentes stratégies d’atténuation et d’adaptation pour faire face aux changements climatiques.

Figure – Atténuation, adaptation agir sur les causes et les conséquences du réchauffement climatique

Les stratégies d’atténuation sont l’ensemble des actions/mesures qui visent à traiter les causes du réchauffement climatique. On peut citer comme exemple de stratégies :

  • une diminution de la consommation énergétique, en améliorant par exemple l’isolation thermique des habitants, en améliorant la consommation énergétique des véhicules ou des différents outils/ustensiles ménagers ;
  •  la limitation des rejets de GES, en mettant en place une taxe carbone pour l’industrie par exemple, en interdisant certains véhicules trop polluants et en favorisant les véhicules électriques, les transports en communs ou le vélo ;
  • une transition vers des énergies décarbonées,
  • le stockage des GES dans le sol,
  • l’utilisation des GES pour la production de biomasse, en reboisant massivement notre environnement
  • Etc.

L’efficacité des mesures d’atténuation mises en œuvre par les sociétés humaines conditionnera l’ampleur du réchauffement climatique. Le GIEC recommande une baisse de 20% des émissions de GES d’ici 2030 et un arrêt d’ici 2075.  Ce sont des objectifs ambitieux qui nécessitent de profondes transformations sociétales.

Malgré les espoirs placés dans les mesures d’atténuation, le GIEC prévoit un réchauffement du climat mondial d’au moins 1,5 à 2°C. Cela aura des conséquences importantes sur les écosystèmes et les sociétés, il convient donc de s’y préparer. On nomme stratégies d’adaptation l’ensemble des mesures/actions qui visent à diminuer la vulnérabilité et les conséquences liées au changement climatique. Le GIEC préconise par exemple une augmentation des surfaces végétalisées, la création de points d’eau pour limiter les vagues de chaleur en ville. Il suggère également une amélioration des digues et la création de barrages amovibles pour anticiper l’augmentation du niveau marin.

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Conclusion

Des mots aux actes pour ne pas en subir les maux.

Les scientifiques publient des rapports sur le changement climatique depuis 30 ans, il faut maintenant que les décideurs politiques et les sociétés civiles agissent pour atténuer le réchauffement climatique et s’adapter à ses inévitables conséquences…

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Voici quelques exemples possibles de sujets de bac sur ce chapitre :

à venir

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